Des amis de Maël sont venus à la maison pendant ces vacances et nous sommes allés nous promener dans les bois. En nous écartant des sentiers, on est tombés sur un espace dégagé très accueillant et plutôt photogénique. Nous nous sommes arrétés là et ils ont décidé de faire une partie de cache-cache. J'ai sorti mon appareil, toujours dans l'idée de faire une série, mais cette fois, une série se rapprochant du reportage, qui raconte une histoire. J'ai essayé de prendre des photos d'ensemble pour placer le cadre (pas trop réussi), de prendre des détails (j'avais mon téléobjectif), de capter les mouvements, expressions des enfantst qui jouent, tout en gardant en tête les possibilités de bokeh grâce aux nuances de vert tendre des feuillages de printemps.

Ensuite, mon travail a surtout été de choisir les photos et dans quel ordre les présenter dans mon album photo. J'ai très peu fait de post traitement. J'ai bien sûr flouté les visages des amis de Maël.

J'ai choisi de présenter ici mes pages d'album directement, qui mettent bien en avant l'idée de la série reportage.

1- Présentation des protagonistes avec 3 portraits :

2- Découverte et repérage des lieux :

3- Cache-cache : ils "ploufent" comptent, se cachent, courent...

4- Repos

A l'annonce du confinement, j'ai eu envie de ré-essayer de faire des photos dehors-dedans, à l'heure bleue, avec cette lumière particulière de la tombée du jour à l'extérieur et la lumière jaune de 'éclairage électrique à l'intérieur. J'avais déjà fait une ou deux photos sympas il y a quelques années quand j'ai fait les défis d'Anne-Laure Jaquart avec son groupe facebook.

Il m'a fallu du temps pour trouver le courage de faire cette séance photos, l'heure bleue tombant soit le matin à une heure bien trop fraîche, soit le soir à l'heure du coucher de Maël, je manquant fortement de motivation. J'ai fini par me pousser au c... et à sortir mon appareil et son trépied.

Je n'étais pas très enthousiaste en voyant mes photos, pas assez de contraste entre les lumières chaudes et les lumières froides. Et puis, je me suis dit que j'avais le droit de jouer un peu avec photoshop pour en faire quelque chose que me plait. Après-tout, c'est moi qui décide jusqu'où je me donne le droit d'aller en post traitement, pourquoi ne pas me faire plaisir ? Ces photos ne reflètent donc pas fidèlement la réalité, mais elles me plaisent plastiquement, on va dire que ça suffit !